Kaamelott – Deuxième Volet, Partie 1 : la quête continue

Quatre ans après Kaamelott – Premier Volet, Alexandre Astier revient sur grand écran avec Kaamelott – Deuxième Volet, Partie 1, sorti en France le 22 octobre 2025. Véritable événement pour les fans de la saga, ce nouvel opus poursuit la fresque épique commencée dans la série culte diffusée sur M6. Le réalisateur, scénariste, monteur et compositeur lyonnais propose ici la première moitié d’un diptyque tourné simultanément, qui promet de faire évoluer l’univers vers une fantasy ambitieuse, entre tragédie, humour et introspection.

Ce film marque un tournant : plus dramatique, plus spectaculaire et visuellement impressionnant, il renforce la mythologie d’un royaume de Logres toujours déchiré entre devoir, foi et destin.

Suivez l’actu geek sur CinEchos !

Synopsis de Kaamelott – Deuxième Volet, Partie 1

Après dix années d’exil, Arthur Pendragon a repris la forteresse de Kaamelott aux mains de Lancelot du Lac, tyran déchu. Mais au lieu de le tuer, le roi choisit la clémence — un acte qui attire sur lui la colère des dieux. Rongé par le doute, Arthur tente de restaurer la grandeur de son royaume tout en rassemblant une nouvelle génération de chevaliers autour de la Table ronde.

Pendant ce temps, Lancelot, retranché dans les ruines de Ban, s’enfonce dans la magie noire sous l’influence du sinistre Méléagant. Les mages Merlin, Elias et Conle le Fameux découvrent que les ruines de Kaamelott sont maudites, tandis qu’au nord, des groupes de jeunes aventuriers partent accomplir des faits d’armes pour prouver leur valeur.

La narration, riche et éclatée, multiplie les intrigues parallèles : quêtes héroïques, prophéties divines, luttes intérieures et tensions politiques. Astier tisse un récit choral où se croisent tragédie, humour et mysticisme. Entre la Carmélide, les terres glacées du dragon opalescent et les ruines hantées de Kaamelott, le film explore la fragilité d’un roi face à son propre mythe.

Plus qu’une suite, ce premier segment du deuxième volet s’impose comme une transition vers une épopée plus large. Le ton y est résolument plus sombre, mais les dialogues conservent la verve et l’ironie qui ont fait la renommée de la saga.

Distribution de Kaamelott : Deuxième Volet Partie 1

Alexandre Astier s’entoure d’un casting impressionnant, mêlant visages familiers et nouvelles recrues, pour donner vie à son univers toujours plus dense :

• Alexandre Astier : Arthur Pendragon
• Anne Girouard : Guenièvre
• Thomas Cousseau : Lancelot du Lac
• Lionnel Astier : Léodagan de Carmélide
• Joëlle Sevilla : Dame Séli
• Jean-Christophe Hembert : Karadoc de Vannes
• Jacques Chambon : Merlin
• Nicolas Gabion : Bohort de Gaunes
• Guillaume Gallienne : Alzagar
• Virginie Ledoyen : Anna de Tintagel
• Carlo Brandt : Méléagant
• Christian Clavier : le Jurisconsulte
• Audrey Fleurot : la Dame du Lac
• Clovis Cornillac : Quarto
• Daniel Mesguich : Conle le Fameux
• Alain Chabat : le Duc d’Aquitaine
• Linh-Dan Pham : Vareznota
• Redouane Bougheraba : Silas
• Thomas VDB : Goffanan
• Ariane Astier et Jeanne Astier : Mehben et Mehgan
• Hugo Halet : Girflet
• Loïc Varraut : Venec

Ce large casting permet de retrouver la richesse du Kaamelottverse, entre héritage télévisuel et ambition cinématographique. Les anciens brillent toujours par leurs échanges savoureux, tandis que les nouveaux venus apportent souffle et diversité. Mention spéciale à Guillaume Gallienne et Clovis Cornillac, salués pour leur prestance et leur alchimie à l’écran.

Avis sur Kaamelott Deuxième Volet Partie 1

Critiques de la presse

La presse française reste divisée sur cette première partie du deuxième opus. Beaucoup saluent l’ambition visuelle et narrative d’Alexandre Astier, mais regrettent un scénario fragmenté.

Pour Diverto, le film “trouve le bon compromis entre dialogues nerveux et souffle épique”. Le Parisien évoque “un retour à l’humour caustique de la série, magnifié par des décors somptueux”.
Mais d’autres titres sont plus sévères. Les Fiches du Cinéma parlent d’un “patchwork chaotique”, Télérama juge le film “verbeux et en équilibre instable entre comédie et épopée”, tandis que Libération y voit “un long épisode de transition”.

Les points positifs unanimement relevés :

• une photographie sublime, signée Jean-Marie Dreujou,
• une bande originale grandiose, composée par Astier lui-même,
• une direction artistique ambitieuse pour un film de fantasy “made in France”.

En revanche, plusieurs critiques soulignent un manque d’équilibre entre humour et drame, une narration éclatée et l’absence marquante de Perceval, personnage iconique de la série.

Réception du public

Côté spectateurs, l’accueil est nettement plus chaleureux. Avec une note moyenne de 3,7 sur AlloCiné, le film séduit les fans de longue date. Beaucoup louent la richesse du monde et le soin apporté à la mise en scène.
Les réactions oscillent entre admiration et frustration :

• “Une œuvre épique et sincère, qui prend son temps mais envoûte.”
• “Trop d’histoires à la fois, mais un univers toujours aussi fascinant.”
• “Un film de transition, mais quel plaisir de retrouver Kaamelott au cinéma !”

Les spectateurs apprécient la maturité du ton, le jeu nuancé d’Astier, et la cohérence de son univers. Certains regrettent toutefois un rythme lent et la multiplicité des sous-intrigues. Mais la majorité salue un film français audacieux, rare dans son genre.

Découvrez notre article sur le film Chien 51 !

Faut-il regarder Kaamelott – Deuxième Volet, Partie 1 ?

Les points forts

• Une mise en scène ambitieuse : tournages en Islande, Malte et France, offrant des paysages majestueux.
• Des effets spéciaux crédibles et un vrai souffle épique.
• Un ton plus grave, assumé, qui approfondit la psychologie d’Arthur.
• Des dialogues ciselés, fidèles à l’humour “Astierien”.
• Une bande originale orchestrale d’une puissance rare, entre lyrisme et mélancolie.
• Une continuité parfaite avec la série, respectueuse du lore et de ses fans.

Kaamelott parvient ici à franchir un cap. L’univers s’étend, la fantasy s’affirme et la réalisation gagne en ampleur. Le film confirme qu’Astier maîtrise son monde autant qu’il le transcende.

Les points faibles

• Un rythme inégal : la narration multiplie les arcs secondaires sans toujours les conclure.
• L’absence de Perceval laisse un vide comique difficile à combler.
• Une première partie de diptyque, donc incomplète par essence.
• Certains jeunes acteurs peinent à se hisser au niveau des vétérans.
• Une tonalité parfois trop sérieuse, qui pourra dérouter les amateurs de la série humoristique.

Ces limites n’empêchent pas le film de séduire par son authenticité. On sent qu’Astier construit patiemment une fresque, à la manière d’une symphonie en plusieurs mouvements.

Découvrez notre article sur le film L’Homme qui rétrécit !

Conclusion

Avec le film Kaamelott – Deuxième Volet, Partie 1, Alexandre Astier confirme sa volonté d’élever son œuvre au rang de saga cinématographique majeure.
Plus sombre, plus ample, mais toujours habité par la verve et la profondeur des dialogues, ce film s’impose comme une œuvre de transition avant la conclusion prévue en novembre 2026.

Entre hommage à la légende arthurienne et réflexion sur la responsabilité, Kaamelott poursuit son évolution : de la comédie de cour à la tragédie mythologique.
Ce deuxième volet ne cherche pas à plaire à tout le monde — il parle aux fidèles, à ceux qui “en ont gros”, et qui savent que la quête du Graal ne se fait jamais sans détours.

Kaamelott n’a jamais été un simple divertissement : c’est un univers à part, un langage, une culture. Et cette Partie 1 en est la preuve éclatante. En attendant la suite, une chose est sûre : le royaume de Logres n’a pas fini de nous faire vibrer.

N’hésitez pas à lire notre article sur le film Marcel et Monsieur Pagnol ou encore Smashing Machine !

FAQ