Tron: Ares, le retour électrique de la saga culte

Tron: Ares marque le grand retour de la franchise culte initiée en 1982 par Steven Lisberger. Réalisé par Joachim Rønning, ce troisième film de science-fiction sort en France le 8 octobre 2025. Produit par Walt Disney Pictures et Sean Bailey Productions, il s’annonce comme un mélange explosif d’action, de questionnements autour de l’intelligence artificielle et d’esthétique cyberpunk rougeoyante.

Avec Jared Leto, Greta Lee, Evan Peters et Jeff Bridges, le film promet de repousser les limites du monde numérique vers la réalité.

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Synopsis de Tron: Ares

Dans le long-métrage Tron: Ares, un programme hautement sophistiqué du nom de Ares est envoyé du monde numérique au monde réel pour une mission cruciale. Créé par Julian Dillinger, héritier d’ENCOM et petit-fils d’Ed Dillinger, Ares doit explorer le lien entre les intelligences artificielles et les humains. Pendant ce temps, Eve Kim, PDG d’ENCOM, cherche à retrouver le légendaire « Permanence Code » inventé par Kevin Flynn, capable de donner une vie durable aux programmes.

Entre dilemmes moraux, ambitions industrielles et quête d’identité, Ares se retrouve au cœur d’un conflit où se joue l’avenir de deux mondes : celui des machines et celui des hommes.

Distribution de Tron: Ares

La distribution de Tron: Ares est à la hauteur de l’ambition du projet. Disney a réuni un casting international mêlant stars confirmées, nouveaux visages et un retour iconique qui fera vibrer les fans de la première heure. Cette équipe offre un équilibre entre héritage et renouveau, incarnant la volonté du studio de donner à cette saga une nouvelle vie, sans trahir son ADN.

• Jared Leto incarne Ares, un programme doté d’une conscience propre, conçu pour interagir avec le monde réel. L’acteur, déjà familier des rôles ambigus (Blade Runner 2049, Morbius), livre ici une performance sobre et introspective. Son Ares, mi-machine mi-âme, symbolise la frontière floue entre intelligence artificielle et humanité. Leto confère à son personnage une gravité quasi mystique, renforcée par une mise en scène centrée sur son regard et sa lenteur calculée.
• Greta Lee interprète Eve Kim, la PDG d’ENCOM, une femme brillante, visionnaire et déterminée. Après ses rôles remarqués dans Past Lives et The Morning Show, elle apporte à Tron: Ares une présence magnétique. Son personnage, moteur émotionnel du récit, cherche à maîtriser le légendaire Permanence Code de Kevin Flynn, symbole de l’immortalité numérique. Sa relation avec Ares oscille entre fascination scientifique et quête existentielle, donnant au film son cœur émotionnel.
• Evan Peters, connu pour Dahmer et X-Men: Days of Future Past, campe Julian Dillinger, le petit-fils d’Ed Dillinger, antagoniste du film original. Arrogant, ambitieux et manipulateur, il incarne la continuité de la lignée Dillinger, prête à tout pour contrôler le monde numérique. Son duel idéologique avec Eve Kim incarne la tension entre profit et éthique technologique.
• Jodie Turner-Smith prête ses traits à Athena, programme et bras droit d’Ares. Charismatique et imposante, elle symbolise la loyauté et la rigueur du monde numérique. Son rôle s’élargit au fil du film, apportant une dimension quasi philosophique sur la liberté des programmes.
• Hasan Minhaj, humoriste et acteur, joue Ajay Singh, directeur technique d’ENCOM et allié d’Eve Kim. Personnage plus léger, il apporte une touche d’humour et d’humanité dans cet univers saturé de technologie.
• Arturo Castro incarne Seth Flores, collègue d’Eve. Il représente le lien entre les employés du monde réel et les enjeux monumentaux de la société ENCOM.
• Gillian Anderson campe Elisabeth Dillinger, mère de Julian. Son personnage, froid et calculateur, ajoute une profondeur générationnelle au conflit central. Anderson, toujours impeccable, insuffle à son rôle une autorité naturelle et une émotion contenue, rappelant ses grandes performances dans The X-Files et The Crown.
• Jeff Bridges reprend son rôle emblématique de Kevin Flynn, figure tutélaire de la saga. Présent depuis le premier Tron, il incarne ici la mémoire et la sagesse du monde numérique. Son apparition, rare mais marquante, scelle le lien entre le passé mythique et le présent technologique de la franchise. Bridges reste l’âme de Tron.
• Cameron Monaghan joue Caius, un programme de combat et membre de l’unité d’élite d’Ares. L’acteur, révélé dans Gotham et Shameless, apporte énergie et intensité physique à son rôle, mêlant violence et loyauté.
• Sarah Desjardins incarne Erin, employée d’ENCOM confrontée aux dérives de la société qu’elle sert.
• Selene Yun interprète Tess Kim, la sœur disparue d’Eve, figure tragique dont le souvenir influence profondément les motivations de cette dernière.

Derrière la caméra, le réalisateur norvégien Joachim Rønning (réalisateur de Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar) orchestre un casting qu’il compare à une « constellation de personnalités contrastées ». Il mise sur l’alchimie entre Leto et Lee, qu’il considère comme « le moteur émotionnel » du film.

La musique de Nine Inch Nails, composée par Trent Reznor et Atticus Ross, amplifie chaque performance. Leto et Lee sont filmés dans des cadres rouges saturés, évoquant la dualité entre passion et technologie. Cette direction artistique crée une atmosphère viscérale, où chaque acteur semble plongé dans un ballet numérique hypnotique.

Cette distribution de Tron Ares illustre le passage de témoin entre deux générations : celle du Kevin Flynn de Jeff Bridges et celle des nouveaux héros confrontés à leurs propres démons technologiques. Ensemble, ils façonnent un récit à la fois introspectif, sensoriel et symbolique, où les acteurs incarnent la tension permanente entre humanité et intelligence artificielle.

Avis sur Tron: Ares

Critiques de la presse

Les critiques presse de Tron: Ares sont partagées. Sur Rotten Tomatoes, 53 % des avis sont positifs, et Metacritic affiche une moyenne de 49/100. Les journalistes saluent la mise en scène élégante, les effets spéciaux spectaculaires et la musique industrielle signée Nine Inch Nails, jugée hypnotique et immersive.

Le Figaro évoque un film « visionnaire et inspiré », tandis que 20 Minutes parle d’un « divertissement rythmé, porté par une réflexion sur l’intelligence artificielle ». Le Journal du Geek y voit une « lettre d’amour à la franchise ».

Mais d’autres, comme Les Inrockuptibles ou Ecran Large, critiquent une intrigue trop classique, un manque d’émotion, et une dépendance excessive à la nostalgie visuelle.
Globalement, la presse s’accorde : Tron: Ares est une expérience sensorielle bluffante, mais son scénario n’égale pas sa direction artistique.

Réception du public

Le public est lui aussi divisé. Sur AlloCiné, la note moyenne atteint 3,4/5. Les spectateurs louent le spectacle visuel, la BO de Nine Inch Nails, et la performance de Greta Lee, jugée magnétique. Beaucoup saluent également le retour de Jeff Bridges, symbole du lien entre les générations de la saga.

Les critiques négatives pointent un rythme inégal, des dialogues froids, et un manque d’émotion autour du personnage principal. Certains comparent défavorablement la musique à celle de Daft Punk dans Tron: Legacy.

Malgré tout, l’ensemble reste jugé divertissant, avec un univers cohérent et visuellement impressionnant.

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Les points forts

• Une direction artistique éblouissante : le contraste rouge/noir rompt avec l’esthétique bleutée des précédents films et symbolise la tension entre humanité et machine.
• Une bande-son puissante : Nine Inch Nails livre une partition industrielle d’une intensité rare, soutenant chaque scène d’action.
• Des effets visuels maîtrisés : les séquences en IMAX et en 3D offrent une immersion totale.
• Un casting de haut niveau : Jared Leto trouve un rôle sur mesure, tandis que Greta Lee et Evan Peters apportent une énergie nouvelle.
• Une réflexion contemporaine : le film aborde les thèmes brûlants de l’IA, de la conscience artificielle et du pouvoir technologique.

Les points faibles

• Scénario convenu : la trame reste classique, avec peu de surprises.
• Émotion limitée : le film mise plus sur le spectacle que sur la profondeur émotionnelle.
• Rythme inégal : quelques passages souffrent de lenteurs.
• Comparaison difficile : la BO de Daft Punk dans Legacy reste une référence difficile à surpasser.
• Personnages secondaires sous-exploités : certains rôles manquent de développement, notamment ceux de Gillian Anderson et Jodie Turner-Smith.

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Conclusion

Avec cette suite Tron: Ares, Disney relance une franchise Tron en misant sur la puissance visuelle et sonore avec un budget de 200 millions de dollars. Le film brille par son esthétique maîtrisée, sa musique envoûtante et ses effets spéciaux spectaculaires. Mais il souffre d’un scénario prévisible et d’un manque d’émotion qui l’empêchent de devenir un chef-d’œuvre du genre.
Malgré ses failles, Tron: Ares reste une expérience cinématographique immersive, idéale pour les amateurs de science-fiction et de mondes virtuels.

Un retour réussi pour un univers mythique, porté par la vision du réalisateur Joachim Rønning et la musique enivrante de Nine Inch Nails.

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