The Fabelmans : Chef-d’œuvre de Steven Spielberg

Steven Spielberg n’a plus rien à prouver. Pourtant, à 76 ans, le cinéaste américain revient avec un projet intime juste après West Side Story et profondément autobiographique : The Fabelmans. Le film The Fabelmans, salué par la critique mais boudé par le public, raconte l’éveil cinématographique d’un jeune garçon confronté aux drames familiaux et à la complexité des sentiments.

Réalisé par Steven Spielberg et coécrit avec Tony Kushner, ce film autobiographique explore le pouvoir du cinéma, la découverte du cinéma comme refuge, et les liens profonds entre l’art et l’intime. The Fabelmans est plus qu’un récit de jeunesse, c’est une lettre d’amour au cinéma, un hommage vibrant au septième art, porté par des interprètes brillants : Michelle Williams, Paul Dano, Gabriel LaBelle et Seth Rogen.

Ce film évoque aussi, en filigrane, une question universelle pour tout créateur : comment faire exister ses œuvres ? Si vous êtes vous-même cinéaste, découvrez nos conseils pour promouvoir un court-métrage ou un film indépendant.

Synopsis de The Fabelmans

Dans l’Amérique des années 50, Sammy Fabelman, jeune garçon timide, vit dans une famille aimante mais fragile. Après une sortie au cinéma pour voir Sous le plus grand chapiteau du monde de Cecil B. DeMille, une scène de déraillement du train bouleverse l’enfant. Il tombe littéralement amoureux du cinéma. Grâce à la caméra offerte par ses parents, il commence à tourner ses propres films en Super 8.

Ce hobby se transforme rapidement en obsession, révélant à Sammy un pouvoir de l’image capable de réconforter… ou de blesser. En filmant innocemment des souvenirs de vacances, il découvre un secret de sa mère qui change tout : une liaison amoureuse avec le meilleur ami de son père. Entre incompréhensions, divorce de ses parents, antisémitisme au lycée et premiers amours, le jeune Fabelman forge peu à peu sa vocation : devenir réalisateur pour le cinéma.

Spielberg nous plonge dans ses souvenirs, entre lumière du projecteur et ombre des relations humaines. C’est une histoire vraie romancée, une introspection poignante et sincère sur le prix à payer pour faire un film.

Distribution de The Fabelmans

Le casting de The Fabelmans est à la hauteur du projet : sensible, nuancé et profondément humain.

• Gabriel LaBelle incarne Sammy Fabelman, l’alter ego du cinéaste.

• Michelle Williams est saisissante dans le rôle de Mitzi, la mère tourmentée et artiste.

• Paul Dano, en père ingénieur stoïque, livre une performance tout en retenue.

• Seth Rogen apporte tendresse et gravité en Bennie, l’ami proche de la famille.

• Judd Hirsch, exceptionnel, dans une scène mémorable en oncle fantasque.

• Chloe East campe Monica, l’amour adolescent de Sammy.

• Et David Lynch, génial clin d’œil, joue John Ford, figure mythique du cinéma, dans une scène finale savoureuse.

La direction d’acteurs de Steven Spielberg est millimétrée. Chaque personnage, même secondaire, a une place essentielle dans cette fresque familiale.

Avis sur The Fabelmans

Critiques de la presse

La critique du film The Fabelmans est unanime. Sur Allociné, le film récolte une note moyenne de 4,9/5. Un score exceptionnel qui place le dernier film de Steven Spielberg parmi ses plus acclamés.

Télérama évoque un film « magistral et bouleversant ». Le Figaro parle d’un « très beau film » qui « s’ouvre sur une émotion rare et se referme comme une fable lumineuse ». Pour Cinemateaser, c’est un « très grand film » qui explore la naissance d’un artiste avec une subtilité bouleversante.

Réception du public

Côté spectateurs, les avis sont tout aussi enthousiastes. Beaucoup y voient une œuvre intime, puissante, et profondément universelle. Même les plus sceptiques saluent la qualité du récit et la mise en scène discrète mais élégante.

Certains regrettent néanmoins une certaine pudeur, voire une retenue dans l’émotion, et un rythme lent dans sa deuxième partie. Mais l’essentiel est ailleurs : The Fabelmans touche par sa sincérité.

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Faut-il regarder The Fabelmans ?

Les points forts

• Un film autobiographique bouleversant et sincère.

• Une réalisation fluide, sans effet de manche, qui laisse parler les émotions.

• Des interprétations mémorables, en particulier Michelle Williams et Paul Dano.

• Une musique signée John Williams, complice de toujours, à la fois discrète et poignante.

• Un scénario solide, coécrit par Spielberg lui-même.

• Un regard lucide sur la puissance du cinéma et ses paradoxes.

Les points faibles

• Un rythme parfois inégal, surtout dans la deuxième partie.

• Un certain manque de tension dramatique pour certains spectateurs.

• Des passages très personnels qui pourraient moins toucher un public non cinéphile.

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Conclusion

The Fabelmans, c’est bien plus que le dernier film de Steven Spielberg. C’est une œuvre miroir, une histoire vraie magnifiée par le prisme du septième art. Entre douceur, douleur et lumière, Spielberg raconte ici son enfance, ses blessures, ses émerveillements.

Avec Gabriel LaBelle en jeune double émouvant, et une Michelle Williams incandescente, il livre un grand film sur le pouvoir de l’image, les caïds du lycée, le divorce des parents, et le besoin vital de devenir réalisateur.

On en ressort touché, inspiré, et avec une furieuse envie de revoir tous les films de Spielberg. Un chef-d’œuvre d’humilité et de maîtrise.

The Fabelmans est un hommage au pouvoir de l’image, à la transmission et à la passion du septième art.

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