L’Amour, c’est surcoté : 5 raisons de le voir !

L’Amour, c’est surcoté, premier long-métrage de Mourad Winter, débarque dans les salles françaises ce 23 avril 2025. Une comédie romantique qui décoiffe, portée par Hakim Jemili et Laura Felpin, et déjà saluée par la critique. Mais que vaut vraiment ce film à contre-courant ? Voici les avis, entre rires, larmes et punchlines acérées.

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Synopsis de L’Amour, c’est surcoté

Anis a toujours eu du mal avec les filles. À 30 ans passés, ce trentenaire paumé vit dans le souvenir de son meilleur ami Isma, disparu trois ans plus tôt. Décidé à ne plus fuir sa solitude, il se jette enfin à l’eau. En boîte de nuit, il croise Madeleine, une jeune femme aussi énigmatique que cash. Ce qu’il ignore, c’est que cette rencontre va bouleverser sa vie. Entre blocages émotionnels, blagues foireuses et psychanalyse sauvage, commence alors une drôle de romance. Une vraie-fausse histoire d’amour, comme on n’en voit plus assez souvent.

Distribution de L’Amour, c’est surcoté

L’Amour, c’est surcoté brille autant par son ton que par son casting savoureux. Mourad Winter s’entoure ici de talents confirmés comme de nouvelles têtes montantes pour donner vie à une galerie de personnages à la fois drôles, touchants et profondément humains.

Les rôles principaux

• Hakim Jemili incarne Anis, un trentenaire maladroit avec les femmes, paumé mais attachant, qui tente de redonner un sens à sa vie après la perte de son meilleur ami. Connu pour son humour piquant et sa sincérité brute, Jemili livre ici une performance pleine de nuances, entre gags bien sentis et fêlures intimes.
• Laura Felpin campe Madeleine, une femme au caractère bien trempé, à la fois dure et vulnérable. Elle crève littéralement l’écran, avec une présence magnétique et un jeu d’actrice d’une rare justesse. C’est son premier grand rôle au cinéma, et elle impressionne.

Les seconds rôles marquants

• Benjamin Tranié : irrésistible en Paulo, pote trash à l’humour douteux, side-kick incontournable et générateur de vannes cultes.
• François Damiens : glaçant et hilarant à la fois en père de Madeleine, aussi dérangeant que mémorable.
• Clotilde Courau : impeccable dans le rôle de la thérapeute, pivot de nombreux flashbacks.
• Abdulah Sissoko : bouleversant dans le rôle de Sékou, pilier de l’amitié masculine d’Anis.
• Alassane Diong : lumineux en Isma, l’ami disparu, figure fantôme dont l’absence hante le récit.
• Steve Tientcheu : Doum’s, l’ami fidèle et sage, présence forte du groupe.
• Saïda Jawad et Abbes Zahmani : parents d’Anis, incarnés avec tendresse et gravité.
• Marilou Aussilloux : second rôle discret mais percutant, apportant une touche de douceur dans ce joyeux chaos relationnel.

Une équipe derrière la caméra au service de l’émotion

• Mourad Winter signe à la fois le scénario et la réalisation, pour un premier long-métrage très personnel.
• Bachar Mar-Khalifé habille le film d’une bande-son sensible, entre mélancolie et légèreté.
• La photographie d’André Chemetoff sublime les ambiances urbaines et les scènes intimistes.
• Mickael Dumontier au montage, et Arnaud Roth aux décors, assurent une fluidité visuelle très réussie.
• Enfin, Studiocanal assure la distribution en France, avec une sortie nationale le 23 avril 2025.

Avis sur L’Amour, c’est surcoté

Critiques de la presse

Les médias spécialisés sont globalement conquis. Première salue une comédie « à l’émotion constante et aux vannes percutantes ». Paris Match parle d’un « petit bijou d’écriture », tandis que Ouest France crie au « bijou de comédie romantique ». Télérama, plus mesuré, retient surtout « l’alchimie bluffante entre Laura Felpin et Hakim Jemili ».

Certains, comme Le Monde ou Les Inrockuptibles, pointent néanmoins un ton parfois maladroit, voire complaisant, notamment sur les thèmes sensibles abordés (racisme, sexualité, etc.).

Réception du public

Avec une note moyenne de 3,6/5 sur AlloCiné, le public adhère. Les critiques spectateurs soulignent :

• la sincérité du jeu d’Hakim Jemili
• le charisme pétillant de Laura Felpin
• les dialogues piquants, parfois trash
• et des seconds rôles très marqués, notamment Benjamin Tranié

Certains reprochent une narration décousue ou un humour inégal, mais l’ensemble reste attachant et humain.

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Faut-il regarder L’Amour, c’est surcoté ?

Les points forts

• Un duo principal ultra-crédible, avec une vraie alchimie
• Un ton moderne, entre rire grinçant et émotion pudique
• Des dialogues vifs, souvent très drôles
• Une mise en scène fluide, avec un bon sens du rythme
• Une galerie de personnages secondaires marquants, à la limite du caricatural mais assumés

Les points faibles

• Un humour parfois maladroit, voire malaisant sur certains sujets
• Une structure un peu classique dans son déroulé (rencontre, tension, séparation…)
• Quelques facilités scénaristiques, notamment dans les flashbacks ou les scènes de rupture

Conclusion

L’Amour, c’est surcoté est une comédie romantique française qui sort du lot. Mourad Winter réussit son premier film avec sincérité, audace et un soupçon de maladresse. Porté par Hakim Jemili et Laura Felpin, ce feel-good movie version 2025 parle d’amour, de deuil, de masculinité, et surtout d’humains un peu cabossés qui cherchent à se réparer. Une œuvre imparfaite mais touchante, drôle et profondément actuelle. Bref, un film qu’on recommande volontiers… même si l’amour, c’est peut-être pas surcoté finalement.

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